Partie II – La Science dans sa gloire et ses mystères

partie ii – plongee dans les tenebres

XVII ème sciecle – KANT 1724-1804

A la fin du XVIII -ème il était devenu clair que la description physique de notre monde ne nécessitait aucune référence à Dieu. Au cours de ce même XVIII -ème Lamarck engendrait la biologie avec pour ambition de décrire le vivant à partir de lui-même (sans référence à un Créateur). Noter qu’il avait eu en Anaximandre (VI -ème siècle BC) un précurseur de l’école milésienne prétendant, à l’aide d’hypothèses assez audacieuses, que l’homme descendait d’animaux marins !!

Tout ceci s’est développé, soutenu par l’œuvre des encyclopédistes dont le principal objet était justement de montrer que, quel que soit le domaine d’investigation, on peut décrire les phénomènes qui régissent notre monde à l’aide d’un système de lois solide qui peut s’abstraire d’un Créateur.

Il manquait un corpus philosophique pour charpenter l’ensemble du projet : évacuer Dieu de la pensée scientifique.

C’est Kant qui se chargea de le construire, et nous vivons aujourd’hui encore sous son influence.

En 1781, Kant publie « critique de la raison pure » qui trouve ses racines dans le double bannissement de l’empirisme dogmatique, incarné à son époque par Hume (cf. ci-dessus), et de la métaphysique grecque incarnée par la pensée milésienne. Il s’agit donc de rejeter une description du monde privée de toute loi, ainsi que toute description qui lui associerait des lois raisonnées dont l’unique objet serait d’être.

Au regard de ce deuxième point, l’argumentation se fonde sur deux remarques :

Dans l’antiquité grecque : le règne du dogme

Dans l’antiquité grecque (dès l’époque milésienne) les philosophes ont décrit le monde comme un système essentiellement chaotique, auquel seul l’esprit humain est capable d’apporter un ordre lisible, le corpus de lois qui lui manque (Parménide). On assiste ici à l’émergence du rationalisme (souvent géniteur du matérialisme), appelé parfois « miracle grec », où les dieux sont relégués au seul univers métaphysique. Ces philosophes-physiciens ont donc souvent été amenés à construire des édifices intellectuels raisonnés dont ils se sont bornés à assurer la seule cohérence interne, mais sans qu’aucun objet réel n’y corresponde nécessairement. Par conséquent la raison a pendant des siècles, engendré des dogmes, non des connaissances.

Ex. de construction d’un dogme : Au V -ème siècle Pythagore, qui avait remarqué l’existence d’une association intime entre mathématiques et musique, en conçut la théorie de « l’harmonie des sphères ». Elle stipule que, dans leur mouvement, chacun des corps célestes (7 connus, hors le Soleil) émet une note de l’octave ! Mais nous ne les entendons pas du fait de l’habituation !!! (poétiquement repris par Shakespeare dans le « Marchand de Venise »).

Tout ici n’est en réalité que spéculation, et Kant l’appelle « dogme ».

Voir aussi plus bas (Plongée dans les ténèbres (III)) « Théorie du clinamen ».

Depuis le XVII ième la physique s’astreint à ne discourir que du mesurable

Depuis plus d’un siècle la science physique rejette violemment ce type d’approche, et ce en contraignant le raisonnement au domaine du perceptible, et du mesurable. Ce rejet se trouve justifié en ce qu’elle engendre des connaissances sous forme de résultats fiables, ce qui n’était pas le cas des arguties anciennes.

Donc Kant déclare :

La raison humaine se pervertit lorsqu’elle s’intéresse à des domaines qui transcendent les limites de l’expérience, et donc lorsqu’elle se projette au-delà de la physique, dans la métaphysique. Elle doit se restreindre à ne traiter que des problèmes qui sont du champ de l’expérience.

Cette position centre donc les activités humaines respectables, celles qui procèdent du raisonnement, sur le seul monde mesurable, qu’elle considère comme le seul crédible. Le reste échappant à l’expérience (validée par son aptitude à être reproduite semblable dans l’espace et dans le temps) est du domaine du dogme. Ainsi en est-il de la foi.

Kant ne nie pas l’existence de Dieu, il dit que Dieu est inaccessible à l’homme par le raisonnement (ce qui doit être passé au crible des Écritures). Au regard de l’activité scientifique il ne doit pas y avoir d’interférence entre l’étude des réalités naturelles et une foi quelconque.

Cette position est une façon pernicieuse de s’affranchir de l’« hypothèse de Newton ». C’est pour l’humaniste la marque de fabrique de la vraie science. Elle disjoint l’univers du mesurable de celui de la Révélation (d’essence spirituelle) rejetant ainsi que le premier procède du second, lequel le soutient par des lois physiques dont l’origine le transcende (Heb 1:3, Col 1:15-17) !!!

Elle (la position ici décrite) structure toute la pensée scientifique postérieure au XVIII ième siècle et installe de facto la science, et par-delà l’immense majorité de ses acteurs, dans l’agnosticisme voire l’athéisme.

XIX ième – Darwin – explosion des philosophies athées

Le XIX -ème siècle voit évidemment la suite et l’explosion des activités scientifiques du XVIII -ème, avec au sens naturaliste trois noms dominants :

Maxwell associé à la physique,

Darwin associé à la biologie,

Pasteur associé à la médecine,

auxquels il faut ajouter un grand nombre de mathématiciens au premier rang desquels il faut on trouve Gauss et Riemann.

On verra plus loin pourquoi Maxwell, peu connu du grand public, a une telle stature.

En ce qui concerne Darwin la situation est bien différente puisque, auteur de la Théorie de l’évolution (caractérisée par la sélection naturelle), son œuvre a été connue, diffusée, controversée dès l’origine, et ce parce qu’elle s’oppose de façon frontale à la Révélation Chrétienne, et ensuite parce que n’ayant jamais pu prouver la pertinence de ses présupposés, elle continue à n’être qu’une théorie. Aussi peut-on dire avec une quasi-certitude que bien qu’elle fût libre de tout Créateur, Kant ne l’aurait pas dite « science » ! Il faut d’ailleurs noter que ce dernier ne croyait pas qu’on pût jamais regarder l’étude des êtres vivants comme une science (« le mécanisme ne saurait être étendu aux êtres vivants ») ; il accréditait l’idée d’un « moi transcendantal », s’opposant de facto aux matérialistes.

La théorie de l’évolution cherche à montrer que l’homme, pour se limiter à lui, descend de l’animal, lequel descend d’êtres de plus en plus primitifs, lesquels descendent de molécules complexes, etc.…et ce en se soumettant à la dictature de la sélection naturelle. Il est ainsi constitué sans qu’aucune «Main » n’y ajoute. Ultimement l’humain provient donc du non vivant ; il est fruit d’un hasard que la sélection naturelle oriente, le tout se développant dans de longues périodes. Ainsi le milieu n’est qu’indirectement acteur dans le processus, contrairement à ce que proposait Lamarck.

Pour que la théorie de l’évolution passe du statut de théorie à celui de science il est donc nécessaire qu’elle puisse montrer comment franchir au moins les trois obstacles majeurs suivants :

1/ Comment passe-t-on du non vivant à la cellule vivante élémentaire (le problème de l’origine) ?

2/ Comment franchit-on concrètement les étapes qui mènent de la cellule élémentaire jusqu’à l’homme ?

3/ Comment dans un processus naturel qui mène de l’animal à l’homme, ce dernier peut-il acquérir une composante immatérielle, spirituelle, transcendantale ?

Nous laissant porter par la science dominante du XIX siècle nous en sommes donc arrivés à nous poser des questions (les obstacles ci-dessus) dont les réponses se trouvent intégralement dans les Écritures.Elles se sont imposées par le fait que les géniteurs des sciences du vivant ont délibérément tourné le dos à la Révélation. En cela, ils ont d’ailleurs été aujourd’hui rattrapés par les acteurs des sciences dites « dures ».

Lamarck (XVIII) précurseur de l’intelligent design

Ainsi en était-il de Lamarck au XVIII -ème siècle, qui, précurseur de l’’Intelligent Design’ (reconnaissant un Créateur mais se refusant à le nommer), tombe sous la critique de Romains 1:21 ayant connu Dieu (Créateur), ils ne l’ont point glorifié comme Dieu (L’Éternel, La Parole Vivante, le Rédempteur), et ne lui ont point rendu grâces »

Du point de vue du christianisme l’Intelligent Design (« ID ») est une hypocrisie habillée d’une insolente insoumission. Sans doute, rien n’existe que par la volonté du Sublime Auteur de toutes choses. Mais pouvons-nous lui assigner des règles dans l’exécution de sa volonté et fixer le mode qu’il a suivi à cet égard ? Il faudrait être téméraire, ou plutôt tout à fait insensé, pour prétendre assigner des bornes à la puissance du Premier Auteur de toutes choses (cf. Rom1 :20);

« Mais, par cela seul, personne ne peut oser dire que cette puissance infinie n’a pu vouloir ce que la nature même nous montre qu’elle a voulu » (Lamarck)

Il enferme ainsi la pensée de Dieu dans ce qu’on peut percevoir d’elle à travers la création. Or ce que nous voyons de la création « soupire et souffre les douleurs de l’enfantement » (Romain 8 :22), et ce à cause du péché qui n’est assurément pas voulu par Dieu. D’une façon générale l’humanisme déiste, ignorant le péché, a tendance à regarder Dieu et l’homme comme égaux, voire rivaux !

Rappelons que selon Kant, et l’essentiel des « scientifiques » contemporains, une théorie qui en appelle à Dieu, même en se bornant à ne convenir que de son existence, est un dogme. Et c’est le cas de l’ID !!

Darwin (XIX)

Ainsi en est-il de Darwin (1809-1882), dont la vie est une lente progression vers l’athéisme :

1) « Sur le Beagle (29-30 ans), je citais la Bible comme une autorité sans réplique sur tel ou tel point de morale. Mais à cette époque j’étais progressivement venu à voir que l’Ancien Testament, avec son histoire du monde évidemment fausse, avec la Tour de Babel, l’arc-en-ciel comme un signe etc. etc. et le fait qu’il (l’AT) attribuait à Dieu les sentiments d’un tyran vindicatif, ne méritait pas plus d’être cru que les livres sacrés des Hindous, ou les croyances de n’importe quel barbare. »

2) Au cours de ce même voyage, Darwin se demanda, par exemple, pourquoi de superbes créatures avaient été faites au fond des océans là où personne ne pourrait les voir, ignorant que la réponse de Dieu est dans le livre de Job (chap 39) :

Dieu rappelle donc ici que la raison d’être de l’autruche, véritable défi à la raison humaine, est qu’elle est Sa création, qu’Il y prend plaisir, et que cela seul suffit à justifier son existence !

Il se demanda aussi comment il était possible de concilier la conception d’un « dessein bienveillant » avec la guêpe ichneumon qui pond ses œufs dans le corps des chenilles, lesquels servent ainsi de nourriture aux larves.

Là encore les Écritures répondent :

3) L’incrédulité ne cessa de croître chez Darwin, il en vint à se dire : « J’ai peine à croire comment quelqu’un pourrait souhaiter que le Christianisme fût vrai car en pareil cas la langue simple de ce texte semble montrer que les hommes qui ne croient pas – et parmi eux mon père, mon frère et presque tous mes meilleurs amis – seront punis éternellement. C’est une doctrine abominable » …qui montre la vacuité de sa pensée au regard de l’œuvre de Christ.

4) Et finalement

Avec la mort d’Annie, sa fille (9 ans), Darwin (41 ans) perdit les dernières lueurs de sa foi en un Dieu bienfaisant et se convainquit de la vanité du christianisme.

Darwin est l’exemple même de l’homme qui, se haussant face à Dieu, vient discuter de Ses œuvres pour les contester. Son problème récurrent est de se penser plus sage que Dieu (« si j’avais été Dieu je n’aurais pas conçu les choses ainsi » etc….

C’est la marque de l’orgueil qui fut trouvé en Satan…

« Si tu ne comprends pas ce que Dieu te dit, le problème ne vient pas de Lui mais de toi » (D. Martyn Lloyd-Jones)

Lamarck, Darwin et les autres

Lamarck et Darwin sont parmi les pères de la pensée moderne, ceux en qui le peuple met sa confiance. Ils sont accompagnés au XIX -ème siècle (par ailleurs matrice du communisme et du nazisme) de,

  1. Hegel : pour qui la vérité absolue n’existe plus et laisse place à la synthèse, de facto au relativisme,
  2. Nietzsche : « Les vérités sont des illusions dont on a oublié qu’elles le sont » ; « Le Christianisme et l’alcool, les deux plus grands agents de corruption» ; « Dieu est mort»…cet arrogant n’a-t-il pas conclu sa vie dans 11 ans d’incohérence et de folie?,
  3. Wagner : antisémite notoire, ami de Nietzsche, qui avec le Walhalla « crée les dieux à l’image de l’homme…pécheur !! » et avec Siegfried le « surhomme »,
  4. Marx-Engels : chantres du matérialisme mécanique cf. ci-dessous,
  5. Freud : « géniteur » de la psychanalyse pour qui la foi est un empêchement à la pensée libre maintenant les croyants dans des illusions infantiles, etc.…

« Ces gens se placent au centre de l’univers, et se veulent autonomes, c’est l’expression de leur révolte contre Dieu » (F. Schaeffer).

Ainsi en sera-t-il plus tard, au XX -ème siècle, avec J. Monod (issu comme Carnot – cf. infra – d’une grande famille d’origine protestante), biologiste Prix Nobel de physiologie et de médecine et chantre de la théorie de l’évolution, qui déclare dans son essai fameux « Le hasard et la nécessité » (dont le titre a été choisi en hommage à Démocrite, théoricien du matérialisme du V -ème siècle, voir. ci-dessous :

« L’homme sait enfin qu’il est seul dans l’immensité indifférente (vs Job 38:7) de l’univers d’où il a émergé par hasard (vs Gen 1 et 2). Non plus que son destin (vs Gen 1-Ap 22) son devoir (vs Luc 10 : 27) n’est écrit nulle part. »

« Tout ce qui existe dans l’univers est le fruit du hasard et de la nécessité » (Démocrite)

L’homme est Seul et la nature Indifférente ?

Le Devoir de l’homme n’est écrit nulle part ?

Par une application audacieuse du Psaumes 2 à la période actuelle, on peut suggérer que la réponse de Dieu à cette révolte reste :

Toutefois ce XIX ième siècle a aussi généré des contre-exemples s’opposant à ce qu’on pourrait appeler « l’esprit du siècle »

Au XIX le christianisme résiste encore

Contre-exemple #1 : J.C. Maxwell

Né presbytérien, converti dans le mouvement évangélique à 22 ans, ancien dans l’église d’Écosse.

Einstein décrivait les travaux de Maxwell comme les « plus profonds et fructueux que la physique ait connu depuis le temps de Newton »

Il est aujourd’hui considéré comme le troisième plus grand physicien, après Newton et Einstein.

Mort à 48 ans (« No man ever met death more consciously or more calmly ». M. D Paget)

Contre-exemple #2 : W. Thomson (Lord Kelvin)

Fervent chrétien d’origine presbytérienne, ancien dans l’église d’Écosse, commençant chacun de ses cours par la prière. Il s’est violemment opposé à Darwin.

Après le génial et unique Sadi Carnot (issu d’une grande famille d’origine calviniste), Thomson est un des pères de la thermodynamique moderne.

En 1858, premier message transatlantique :

L’Europe et l’Amérique sont unies par le lien de la communication télégraphique. Gloire à Dieu dans les lieux élevés ; sur terre, paix aux hommes de bonne volonté.

Contre-exemple #3 : Pasteur

Pasteur, dont il est inutile de rappeler l’impact des travaux sur la médecine, bien qu’il ne fût pas médecin !! Catholique, toute sa vie il réfuta la théorie de la « génération spontanée » !!

Pasteur « La génération spontanée est une chimère : chaque fois qu’on y a cru, on a été le jouet d’une erreur »

Et il y en a sûrement bien d’autres, plus ou moins discrets quant à leur foi, comme Faraday, Ampère, etc…

Et Finalement Reimann, Cauchy, Stokes, chrétiens très profonds, mathématiciens hors pairs…

XX ème explosion scientifique et technique 

Au XX -ème siècle la science dans toutes ses branches et développements connaît un essor considérable, d’ailleurs soutenu par des réalisations industrielles qui fondent l’économie du siècle ; et tout cela avec un égal irrespect pour l’Auteur de Toute Chose.

La physique qui voit naître les relativités restreinte (Einstein – fondée sur l’invariabilité de la vitesse de la lumière dans tout repère galiléen et l’électrodynamique de Maxwell) et générale (Einstein fondée sur l’équivalence newtonienne des masses inertielle et gravitationnelle et l’abandon de l’instantanéité de la force newtonienne de gravitation), et la mécanique quantique (Planck, de Broglie, Schrödinger, Heisenberg – fondée sur la représentation duale « onde-corpuscule » appliquée à la matière et la lumière), n’échappe pas à la règle. Par cohérence avec ce qui précède on lui consacre l’essentiel de ce qui suit.

La mécanique quantique qui traite de l’infiniment petit – c’est la physique qui embrasse l’atome et tout ce qui ressort du domaine subatomique – se distingue des deux premières en ce qu’elle n’est pas dans la continuité directe de Galilée et Newton. Et même si elle utilise la notion de lagrangien, chère à la mécanique Newtonienne, celle-ci sert ici à explorer le mouvement possible des particules dans un cadre probabiliste (cf. Feynman – Path Integral), et non plus déterministe.

Et deux notions sont absolument spécifiques à cette physique : le principe d’indétermination (souvent dit d’incertitude), et l’intrication quantique. Il est impossible dans ce texte d’en dire beaucoup plus sinon que, si la mécanique quantique a pu être testée avec une précision inégalée, son interprétation reste obscure, sujette à des « écoles », la plus importante étant celle de Copenhague (Bohr).

Il faut ici ajouter un mot : jusqu’à maintenant il n’a pas été possible d’unifier relativité générale et mécanique quantique. Une des raisons en est que la première est consubstantielle à la notion de trajectoire que la seconde rejette ! Et c’est bien dommage car à l’époque du « Big Bang » (si celui-ci a effectivement sonné l’heure première de notre univers) apparaissent des densités qui imposent un champ de gravitation et des distances qui devraient les voir s’exprimer toutes les deux.

Mais ce mariage qui n’a pas encore pu être célébré mathématiquement a néanmoins donné lieu à des fiançailles : ainsi ont été générés, sous l’égide de la mécanique quantique représentée par son ħ, des grandeurs (dites de Planck) construites à partir des constantes d’interaction qui régissent la gravitation et l’électromagnétisme. Les principales sont la longueur λP et le temps τP  = λP  / c de Planck, qui apparaissent comme des quantités au-dessous desquelles nulle physique ne peut être décrite avec les outils actuels.

Comme conséquence de l’émergence de ces outils théoriques, on a dans le siècle actuel un développement très importants d’études de l’univers, de ses dimensions atomiques (et. Subatomiques) à ses dimensions astronomiques !

A ce propos il faut noter que la dynamique rotationnelle des galaxies (leur rigidité apparente) suggère avec bien d’autres choses qu’il faudrait modifier les caractéristiques à longue portée de la gravitation ou plus probablement supposer l’existence d’une masse répartie dans l’univers – la « matière noire » – dont il faut préciser qu’on ne sait rien de la nature !

De plus, afin de contrer l’effet gravitationnel total (à caractère implosif), et tenir compte de l’accélération de l’expansion de l’univers, on est conduit à introduire une « énergie sombre » (à caractère expansif) dont on ignore tout, sauf que l’énergie électromagnétique du vide devrait en être une des contributions…..or on la trouve expérimentalement 10120 fois inférieure à cette dernière!! C’est ce qu’on appelle la « catastrophe du vide ».

Cette contribution à l’évolution de l’univers est si précisément imposée que, dans leur grande généralité, les physiciens qui y sont confrontés disent qu’il y a un « dessein intelligent » derrière la création, c’est l’ID (Intelligent Design – cf. plus haut), dernière invention pour éviter de nommer Dieu.

Les autres disent que ce fabuleux ajustement révèle un lien mystérieux entre la gravitation (incluant la masse noire) d’une part, et le monde des particules élémentaires d’autre part.

Il reste que la somme de ces composantes « exotiques », noire ou sombre, représente environ 95 % de la masse (au sens de l’énergie) de l’univers.

Ainsi nous ne connaîtrions que 5 % de la masse de l’univers !!

La modestie s’impose.

Et donc il est clair que si le XX -ème siècle, qui pour l’essentiel a rejeté les normes du christianisme, a donné lieu à une explosion sans précédent de la connaissance, il a ouvert nombres de portes sur des interrogations qui sont en elles-mêmes comme des trous béants

Excepté peut – être Planck, aucun des géniteurs majeurs des théories et avancées tant conceptuelles qu’expérimentales ci-dessus ne s’inscrit vraiment dans la tradition chrétienne (Einstein est déiste, quant aux autres ils sont pour l’essentiel « ID » ou tout simplement athées…). Et ironiquement, ces dernières apparaissant difficiles, environnées de mystères, ce sont eux qui, revêtant l’habit du philosophe pour tenter d’en dévoiler l’accès, sont devenus pour le peuple les nouveaux prêtres.

Mais il y eut Rutherford, Millikan (Prix Nobel 1923 pour la mesure de la charge de l’électron, et la détermination expérimentale de la constante de Planck), Marconi (Prix Nobel 1909, inventeur de la télégraphie sans fil) , Von Laue, Compton, …..et sûrement bien d’autres qui dirent leur foi en le Dieu révélé dans les Écritures et dont le Christ est le reflet de la gloire et l’empreinte de la personne.