Les Béatitudes – Le caractère du disciple de Christ – Matt 5:3-16

INTRODUCTION béatitude #6

En considérant les béatitudes (béatus en latin qui signifie béni ou heureux, bienheureux) il est important de noter que ce ne sont pas des informations qui décrivent un disciple de Christ ni des souhaits du Seigneur pour ceux qui l’aiment et le suivent. Le Seigneur ne dit pas : je vous souhaite tout le bonheur du monde – j’espère que vous serez bienheureux. Non ! Ce sont des affirmations : heureux (bienheureux) celui ou celle qui, par la transformation de l’être par ma puissance, suit la voie que j’ai tracé, qui agit conformément à ces principes énoncés, qui conforme sa pensée à celle de Dieu et non à celle du siècle présent. Les béatitudes décrivent le caractère d’un disciple de Christ, et à ces huit traits de caractère, à ces huit démarches, Christ associe huit promesses.

Nous arrivons aujourd’hui à la sixième béatitude Matthieu 5 :8“Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu !”

C’est la suite du portrait de l’homme nouveau que Jésus a brossé pour ses disciples. Et il est encore question ici de sainteté, non pas d’une sainteté béate, ni d’une apparence de sainteté comme chez les Pharisiens, mais de cette sainteté réelle, pratique, profonde que seul l’Esprit Saint peut créer. Jésus nous trace un chemin, revoyons les étapes déjà commentées : D’abord, l’humilité, Matthieu 5 : 3 “Heureux les pauvres en esprit, l’orgueil est l’ennemi numéro un de la sainteté. Ensuite, la repentance : Matthieu 5 : 4Heureux ceux qui pleurent, et si nous n’avons jamais pleuré sur la dureté de notre propre cœur, nous ne nous connaissons pas. En troisième position vient la libération de la tyrannie du moi avec ses revendications, Matthieu 5 : 5 “Heureux ceux qui sont débonnaires”. Cela nous amène à la pensée charnière de toutes les béatitudes et même de tout le sermon sur la montagne Matthieu 5 : 6“Heureux ceux qui ont faim et soif de justice”. Qu’est-ce qui nous fait courir ? Qu’est-ce qui agite nos pensées ? de quoi avons-nous faim ? de quoi avons-nous soif ? L’homme naturel a soif d’être reconnu, il a faim de choses, il recherche d’abord son propre bien jusque dans ses relations avec autrui (“qu’est-ce que cela m’apportera ?”). L’homme nouveau a faim et soif de justice, de sainteté, de Jésus, de Dieu lui-même ! Le sermon se poursuit par une définition de la sainteté dont nous avons déjà vu la première proposition Matthieu 5 : 7 “Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde !”. Pas de sainteté sans esprit de pardon, pas de sainteté sans compassion pour ceux qui se perdent. Intéressons-nous maintenant à la deuxième proposition Matthieu 5 :8“Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu !”

Voir Dieu ! N’est-ce pas le rêve de l’homme depuis le jour où il a été chassé de la présence divine à cause de sa désobéissance ? Voir Dieu, n’est-ce pas le but de toutes les religions que l’homme a inventées ? Malheureusement, ce qu’elles donnent à voir ce n’est pas Dieu tel qu’il est, mais Dieu tel qu’on l’imagine, une image déformée, une caricature détestable.

Si on vous pose la question : combien y a-t-il de religions en ce monde ? Que répondrez-vous ? Moi je répondrai : il n’y en a que deux. Bien sûr, on me répondra, mais non…il y en a tellement que l’on ne peut les compter. Eh non ! Il n’y en a que deux : une fausse – la religion de la réalisation humaine – sous toutes les coutures, formes et couleurs imaginables, mais toutes identiques en ce que ce n’est qu’un effort humain qui est déployé pour atteindre le divin, le paradis, la perfection et la félicité éternelle.

La seconde religion est celle qui est véritable, celle de l’accomplissement divin qui déclare que l’homme n’y est pour rien : tout est accompli en Christ, car Dieu vient à l’homme pour apporter son salut, son amour, son pardon et accorder la vie spirituelle éternelle.

La fausse religion de la réalisation humaine, celle qui induit à croire que l’’on peut accéder au paradis par soi-même, par ses propres actes, efforts et mérites, est simplement le mensonge du diable auquel les hommes prêtent foi. On va gagner, mériter notre place au paradis en pratiquant notre religion qui consiste en une confiance dans un certain credo et dans tout un système de croyances, accompagnée d’actes de piété, de bienfaisance, d’observances, de rites, de pèlerinages. Mais c’est diamétralement à l’opposé de la vraie religion, celle de l’accomplissement divin qui est fondé sur la pureté de cœur que Dieu seul peut produire en l’homme.

Avons-nous saisi ce principe ? La vraie religion, la vraie foi, pour la résumer en un seul mot consiste à démontrer quoi ? L’amour ! La compassion, l’adoration pure, la dévotion sans tâche se résume à aimer Dieu de tout son cœur et d’aimer son prochain comme soi-même. Jean 13 : 35 « A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres ».

De plus, Jacques 1 : 27 nous dit « La religion pure et sans tache, devant Dieu le Père ». C’est selon l’appréciation de Dieu, c’est devant lui, selon ses valeurs à lui, la manière dont lui mesure…et cette mesure est selon la base de l’amour du cœur et non de l’apparence extérieure. L’authenticité de la foi n’est pas déterminée selon ce qu’un homme pense ou croît, mais selon ce que Dieu en pense. Quelqu’un peut penser, Jacques 1 : 26 « Si quelqu’un croit être religieux », croire d’être un bon chrétien, mais ce n’est pas l’homme qui le détermine, c’est Dieu.  Et Dieu nous dit par sa Parole que nous sommes réellement pieux, dans le vrai sens du terme, lorsque notre vie est caractérisée par l’obéissance et l’amour. Avons-nous besoin de nous étendre sur la question ?

Quelle que soit la religion de l’homme, dont la plus grande est l’humanisme, tous sont donc à côté de la plaque. Personne ne verra Dieu, personne n’entrera dans le royaume de Dieu, personne n’entrera dans la présence de Dieu, personne ne connaîtra le pardon de Dieu, personne ne connaîtra le Sauveur du monde hommes, personne ne viendra boire aux sources du salut à moins d’avoir un cœur pur.

Et la merveille entre toutes, c’est que c’est exactement cela que Christ, en venant dans ce monde, a accompli : purifier nos cœurs. Lorsqu’il est mort sur la croix, il a pris sur lui l’iniquité de nous tous, notre dette et nous a revêtu de sa justice lorsque nous sommes venus à lui dans la repentance et la foi. Quel échange fantastique ! Il a pris notre péché, il nous a revêtu de sa justice afin que nous soyons purs aux yeux de Dieu.

À l’homme qui continue d’édifier ses tours de Babel pour aller voir Dieu, le Seigneur Jésus rappelle qu’il y a une condition essentielle pour rencontrer le Père : la sainteté, la pureté.

quelle sainteté ? quelle pureté ? celle du coeur

Celle du cœur ! Heureux ceux qui ont le cœur pur. La pureté de cœur est l’essence même de l’évangile, parce que le cœur est au centre de l’évangile. Jésus parle constamment du cœur, comme du reste tout l’AT. Sans vouloir faire un jeu de mots, on peut dire : le cœur est au cœur de l’enseignement de Jésus, en contraste avec les pharisiens, qui se préoccupaient de ce qui est extérieur.

La foi chrétienne concerne la condition du cœur. La compréhension de la doctrine de l’évangile a pour centre le cœur. L’intelligence ne suffit pas. L’intellectualisme a souvent été et est encore une malédiction dans l’Église. On peut avoir un intérêt purement intellectuel en la doctrine et en la théologie, sans que le cœur ne soit renouvelé. Mais l’intelligence elle-même a besoin du renouvellement opéré par le Saint-Esprit.

Romains 12 : 2 « Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait ».

Qu’est-ce qu’on entend par cœur ?

Dans la Bible, le cœur est le centre de contrôle de notre être. Les centaines de fois où le mot “cœur” est utilisé dans l’Ancien Testament peuvent se répartir ainsi, et par ordre croissant d’importance :

Le cœur est la partie intime de l’être. À l’état naturel, c’est le cœur qui empêche une personne de se tourner vers Dieu :

C’est comme si Dieu mettait une nouvelle carte mère à notre être, un nouveau moteur à une vieille voiture. Un changement intérieur se produit, un nouveau cœur se forme.

La Bible nous décrit le cœur comme le volant de notre existence.

C’est pourquoi, le cœur est à protéger à tout prix.

Le cœur englobe la raison (le raisonnement), la volonté et les émotions, donc la personne entière. Le cœur représente ainsi la source de toutes les activités.

L’erreur tragique, promulguée par Rousseau entre autres, est de croire que nos difficultés résultent des conditions de la société, de l’environnement, et qu’en changeant celui-ci, tout s’améliore.

Si le cœur de l’homme ne change pas, aucun changement, aussi bien intentionné soit-il, ne saurait améliorer la condition humaine. Aucune éducation, aucune culture, aucune philosophie, aucun traitement psychologique, ni encore aucune fausse religion ne pourront jamais améliorer le cœur.  

Pourquoi ? Jérémie 17 : 9 l’exprime lapidairement « Le cœur de l’homme est irrémédiablement mauvais. Le cœur est tortueux pardessus tout et il est incurable ».

QUE FAUT-IL ENTENDRE PAR “PUR”

La vraie sainteté/pureté est une affaire de cœur La Bible a beaucoup à dire au sujet du cœur. Le cœur est le centre, le noyau, de ma personne. Ce que je suis dépend de l’état de mon “cœur”. De ce point central émanent toutes mes motivations, tous mes désirs, mes ambitions, mes choix. Dans le projet de Dieu pour l’homme qu’il a créé, ce cœur devait être pur, sincère, intègre, en harmonie avec le cœur de Dieu lui-même. Mais par la désobéissance ce cœur a bien changé, au point où le Seigneur dit ceci en Marc 7, 21-23, ce qui sort de l’homme, de son cœur, voilà ce qui le rend impur. De quel cœur s’agit-il ? du cœur des meurtriers ? des truands ? des menteurs ? Pas spécialement. Non, il s’agit de mon cœur, de ton cœur à l’état naturel.

Voilà un enseignement qu’on n’aime pas entendre. L’homme est le champion de l’apparence de sainteté, de pureté. Écoutez encore ce que Jésus disait aux Pharisiens :

Mais nous ne sommes pas des Pharisiens ! ni des incroyants ! nous sommes des chrétiens… eh bien, voici ce que l’épître aux Hébreux dit aux chrétiens Hébreux 3 :12“Prenez donc garde, frères, que personne parmi vous n’ait un cœur méchant et incrédule, au point de se détourner du Dieu vivant”. La vraie sainteté est une affaire de cœur.

Qu’en est-il de nos cœurs ? 

Nous pouvons toujours tromper les hommes, du moins pendant un certain temps, mais sans un cœur pur nous ne pouvons pas être heureux, car nous ne pouvons pas voir l’invisible. Un enfant de Dieu ne peut jamais se satisfaire d’une apparence de sainteté, de pureté et être heureux. Pour nous, le bonheur c’est avoir un cœur qui vibre en harmonie avec le cœur de Dieu notre Père. Il ne faut pas confondre “cœur pur” et “cœur parfait” : ce que le Seigneur recherche, c’est un cœur intègre, qui désire sincèrement vivre sans hypocrisie. La perfection viendra plus tard ! S’il faut vraiment un cœur pur pour voir Dieu, autant renoncer tout de suite ! C’est au-dessus de mes possibilités ! C’est vrai, mais si la vraie pureté est une affaire de cœur il faut rajouter que…la vraie sainteté/pureté vient de Dieu.

Au lieu de baisser les bras, nous ferions mieux de reprendre à notre compte la prière du psalmiste David qui disait Psaume 51 :12 « O Dieu ! crée en moi un cœur pur ». Seul le Créateur a pu nous donner un cœur nouveau, capable de désirer la sainteté, lui seul peut nous faire avancer dans notre expérience de cette sainteté. Mais en même temps, rappelons que le Seigneur n’impose pas ses dons à ceux qui n’en veulent pas ! C’est pourquoi l’auteur de l’épître aux Hébreux nous exhorte encore en ces termes Hébreux 12 :14 « Recherchez la sanctification… sans laquelle personne ne verra le Seigneur ». Ça ne vous rappelle rien ? Dieu est lui-même la source — tout ce qu’il nous demande d’apporter, c’est notre soif !

La sanctification commence par la repentance et tout progrès dans la sainteté/pureté prend sa source dans une nouvelle repentance. Si je le veux vraiment, l’Esprit de Dieu braquera son projecteur sur une chose après l’autre dans ma vie pour me montrer ce qui ne plaît pas au Père dans mes habitudes, mes attitudes, mes opinions, mes fréquentations…en d’autres termes, il ouvrira mes yeux pour reconnaître mon besoin et pour m’inviter à revenir à la source.

Et chaque fois qu’il mettra en lumière quelque chose qui m’empêche d’avoir un cœur pur, il m’appellera à m’en repentir, à confesser que Dieu a raison et que j’ai tort, il m’appellera à changer et à saisir par la foi le pardon du Père pour avancer dans l’obéissance. 1 Jean 1 :7 « Si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché ».  Quelle promesse ! Il n’y a pas de sanctification en dehors du sang de Christ. La vraie sainteté/pureté vient de Dieu, mais elle ne vient que si on la recherche, que si on est prêt à repasser par le chemin de la repentance, de la foi et de l’obéissance.

Comment faire ? Comment nous garder purs ? Deux mots en grec évoquent la notion de pureté :

L’un est tiré d’un mot qui signifie ” rayon de soleil “. Cela fait allusion aux potiers malhonnêtes qui reconstituaient les jarres cassées en les soudant avec de la cire. Un seul moyen pour le voir : les tenir face au soleil qui révélait la fêlure.

L’autre terme, celui qui est utilisé ici, évoque la séparation d’avec les impuretés, l’absence de mélange. Le vin n’est pas mêlé à l’eau, l’or ne contient pas de minerais. Ceux qui ont le cœur pur, ce sont ceux qui ne mélangent pas leur vie en Christ avec les souillures du monde.

Comment est-ce que mon cœur est rendu pur ?

Premièrement, si je désire un cœur pur, je ne puis l’accomplir par moi-même, je ne peux le rendre pur.

Deuxièmement, si je désire un cœur pur, je dois croire et accepter pour moi-même le sacrifice de Christ à la croix.

Vous me direz : Roger, j’ai déjà fait ce pas de foi. J’ai donné ma vie à Christ et je l’ai reçu comme mon Sauveur, mon Rédempteur. Je sais qu’en Christ, je suis pur de manière positionnelle devant Dieu. Je sais qu’un jour je serai ultimement pur en revêtant mon corps de gloire. Mais le problème c’est la pureté pratique. Comment vivre au jour le jour dans la pureté ?

La réponse vient de la Parole dans

Nous pouvons vivre la pureté pratique non seulement en serrant la parole de Dieu dans notre cœur, mais aussi en priant, en confessant nos péchés, nos fautes, nos iniquités, nos mauvais penchants, notre désobéissance à la Parole.

1 Jean 1 : 9 «Si nous confessons nos péchés, lui, fidèle et juste, pardonnera nos péchés et nous purifiera de toute iniquité ».

Dans notre combat contre l’impureté dans nos vies, tournons-nous vers la Parole de Dieu et tournons-nous vers Dieu dans la prière.

Quelle est la promesse attachée à cette pureté de cœur ? Qu’est-ce qui se produit lorsque notre cœur est rendu pur par l’action purificatrice de dieu par le sang de Christ, par la foi en son sacrifice et son pardon, par le lavement de la Parole et la prière de confession ? Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu !

CONCLUSION – ILLUSTRATION

Le 12 avril 1961, un homme fait la Une de tous les journaux. Il vient de s’élever à 327 km de la terre et a atteint une vitesse de 28 260 km/h. Il est soviétique, il s’appelle Youri Gagarine et il est le premier homme à voyager dans l’espace. À son retour, il dira à l’attention des croyants, qu’il considère comme des superstitieux : ” Je suis monté aux cieux, et je n’ai pas vu Dieu “. La phrase a fait la Une des journaux, inlassablement répétée par les athées bien-pensants : ” Je suis monté aux cieux, et je n’ai pas vu Dieu ” Une petite fille aux États-Unis entendit les paroles de l’astronaute. Elle n’avait pas 12 ans, mais elle avait suffisamment de courage et de pertinence pour écrire à M. Gagarine et elle lui demanda : ” Monsieur Gagarine, Avez-vous le cœur pur ? ” Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu !

La vraie sainteté/pureté ouvre nos yeux…ils verront Dieu : évidemment nous avons raison de trouver là la promesse que ceux qui sont sanctifiés se tiendront un jour dans la présence du Seigneur et le verront tel qu’il est. 1 Pierre 1 : 6 «Vous l’aimez sans l’avoir vu, sans le voir encore, vous croyez en lui et vous tressaillez d’une allégresse indicible et glorieuse ».

1 Jean 3 : 2 « Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que, lorsqu’il paraîtra, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. »

Mais je crois qu’il y a plus que cela dans ces paroles, je crois que Dieu veut nous donner de discerner son action dans le monde, aujourd’hui. Un cœur pur nous donne des yeux pour voir Dieu ! Le Seigneur agit aujourd’hui et se révèle de mille façons, mais trop souvent nous sommes aveugles. Les pares brise quand il pleut, les lunettes sales, le pue d’un œil infecté, toutes ces choses bloquent notre vision. Notre vision spirituelle ne sera-t-elle pas pire encore si l’impureté réside en nous ?

Est-ce que nous le voyons à l’œuvre, dans nos vies, en attendant ce jour formidable où nous le verrons face à face ? Est-ce que nous le voyons au sein de nos circonstances, de nos épreuves, tels que Job, Job 42 : 5 « mon oreille avait entendu parler de toi mais maintenant mon œil t’a vu ». Est-ce que nous le voyons dans l’œuvre de transformation qu’il opère dans les vies, dans sa création, 

Chacun a son idée sur comment Dieu devrait agir, mais le Seigneur n’est pas prisonnier de nos préjugés : il veut faire éclater nos idées préconçues, il nous étonne par la diversité et l’originalité de son action, mais surtout il reste libre, souverain. 2 Corinthiens 4 : 18 «Aussi nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles ; car les choses visibles sont momentanées, et les invisibles sont éternelles ». Oui, nous pouvons voir l’invisible ! Il nous faut voir l’invisible, tenir compte de ce qui ne se voit pas mais qui fait partie de la réalité. C’est la seule façon de garder les choses à leur place, d’avoir une vue juste et équilibrée des événements, des péripéties de la vie. Mais “voir l’invisible” n’est pas un but, c’est une conséquence de la sanctification, un “effet secondaire” du cœur pur. “Recherchez la sanctification…” ou renoncez à être heureux !

Qu’est-ce qui brouille ma vision ? Qu’est-ce qui encombre mon cœur ? Si je veux vraiment le savoir, l’Esprit Saint me le montrera pour que la grâce m’en délivre. Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu !