Le Sermon sur la Montagne – le caractère du disciple de Christ – Matt 5 : 3-16

13 Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on ? Il ne sert plus qu’à être jeté dehors, et foulé aux pieds par les hommes. 14 Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée ; 15 et on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. 16 Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux.
– Matthieu 5 : 13-16 –
introduction
Ce que nous avons présenté pour nous dans ces quatre versets est l’image de la fonction d’un disciple de Christ dans le monde. Et si nous pouvions réduire ces quelques phrases en un seul mot, quel mot pensez-vous que ce serait ? Le mot « INFLUENCE » !
Ce que le Seigneur Jésus souligne c’est que la personne qui vit selon les béatitudes va influencer le monde spirituel en tant que sel et lumière tout comme le sel et la lumière affectent le monde physique/matériel.
Dans Jean 17, le Seigneur Jésus, dans sa prière sacerdotale en faveur de ceux qui croient en lui et qui de ce fait entrent dans son royaume, prie ceci Jean 17 :15-16 « Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les garder du Malin. Ils ne sont pas du monde, comme moi, je ne suis pas du monde ». Ensuite il ajoute Jean 17 :18 « Comme tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi je les ai envoyés dans le monde ».
L’apôtre Jean, sous l’inspiration de l’Esprit de Dieu déclare dans 1 Jean 2 : 15 « N’aimez pas le monde ni rien de ce qui fait partie du monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour pour le Père n’a pas de place dans son cœur. »
Pour résumer la vision du Seigneur dit Je vous veux dans le monde, mais pas du monde. Je vous envoie dans le monde mais n’aimez point le monde. Je ne sais pas pour vous, mais cela me donne l’impression d’être sur le fil du rasoir, sur la corde raide. Quel paradoxe ! Comment peut-on être dans le monde et ne pas être du monde ? Comment y être envoyé sans pour autant l’aimer ?
La réponse nous est donnée dans notre texte : nous devons influencer le monde en tant que sel et lumière sans en être affectés/infectés. Pour être efficace, le sel doit être répandue et mélangé à la substance qu’il doit affecter. Toutefois le sel est distinct de cette substance. La lumière, afin de faire reculer l’obscurité, doit briller dans l’obscurité. Toutefois, la lumière est distincte de l’obscurité, les ténèbres.
Le verset 13 pourrait être traduit de manière littérale : Vous êtes le seul sel de toute la terre…il n’y a que vous. Le verset 14 pourrait être traduit : Vous êtes la seule lumière de ce monde…il n’y a que vous. Ici, dans le département des Yvelines et les départements limitrophes, nous, les fils et filles du royaume des cieux qui formons le Corps spirituel de Christ, son Eglise et qui possédons le caractère du royaume décrit dans les béatitudes – nous sommes le seul sel et la seule lumière au milieu de notre société corrompue et plongée dans les ténèbres spirituelles.
Le sel n’est pas de la même nature de ce à quoi il est mélangé, sur ce quoi il est répandu. La lumière non plus n’est pas de la même nature que les ténèbres.
Nous qui sommes de nouvelles créatures en Christ, ayant reçu une nouvelle nature, nous avons été transformés pour agir, influencer et éclairer – prévenir la corruption et exposer le mal et tout le système des fausses valeurs de ce monde. Il n’y a pas de compromission possible. Dire que la mondanité et la spiritualité ne font pas bon ménage est faux. Ils ne peuvent même pas faire ménage, ils ne peuvent pas cohabiter. Ceux et celles qui professent être enfants de Dieu, chrétiens, disciples de Christ, mais dont le cœur est attaché aux valeurs de ce monde, qui ne se séparent pas du mauvais système de valeurs de ce monde ne peuvent être nés de nouveaux. Ils ne sont pas sel de la terre car toujours partie de la corruption. Ils ne sont pas lumière du monde car ils ne sont pas sortis des ténèbres.
Mais avant d’approfondir cette vérité percutante, considérons tout d’abord quelles sont les propriétés du sel.
les propriétés du Sel
Nous pouvons faire beaucoup de choses avec du sel. Nous pensons souvent que le sel est utilisé principalement dans la nourriture, mais en fait, il y a plus de 14 000 usages du sel dans le monde pour faire toutes sortes de choses. De nombreux secteurs de la chimie sont consommateurs de sel : production des savons et détergents, d’eau de Javel, papeterie, industrie pharmaceutique, secteur des plastiques, métallurgie…fabrication de verre, du polyester, du caoutchouc, des fertilisants, des colorants, etc.
Nous savons aussi que l’on peut utiliser le sel pour faire fondre la glace ; mettez un peu de sel dans l’eau à bouillir et ensuite mettez-y un œuf, et il sera plus facile d’enlever la coquille ; on peut même faire des cristaux avec du sel ; il sert aussi à enlever les taches de vin sur la nappe.
Petit cours de chimie : D’un point de vue physico-chimique, il existe toutes sortes de sels, qui sont généralement des cristaux associant un ion négatif et un ion positif, dont la charge globale est neutre (par exemple le chlorure de sodium, mais aussi le chlorure de potassium, le bicarbonate de sodium, le sulfate de magnésium…). Pourtant, dans le langage courant, c’est le chlorure de sodium qui s’est imposé comme le sel du fait de son usage universel et quotidien. Notre sel, parfois nommé sel de table ou sel de cuisine – mais dont les usages sont bien plus nombreux – est donc essentiellement constitué d’un sel, le chlorure de sodium.
Le sel est un minéral extrêmement abondant dans la nature. Il se présente sous forme de cristaux. Selon son lieu et sa méthode de production, le sel contient entre 94 et 99% de chlorure de sodium, d’autres sels secondaires (sels de magnésium, de potassium ou de calcium), de l’eau et des insolubles.Le chlorure de sodium (NaCl) est formé de deux ions : le chlorure (Cl-) et le sodium (Na+), dans la proportion 60%/40% environ.
Le sel est une matière première disponible en quantité quasi illimitée dans les mers et dans les gisements souterrains de sel. Le sel est un aliment fournissant à notre corps deux nutriments indispensables : le sodium et le chlorure.– Le sodium, en quantités adaptées aux besoins de chacun, joue un rôle important dans de nombreuses fonctions de l’organisme, comme par exemple la transmission de l’influx nerveux. Il est indispensable à l’équilibre hydrominéral (c’est-à-dire entre l’eau et les minéraux) de la cellule et de l’organisme entier, ce qui évite à notre corps de se déshydrater. Il contribue aussi à la contraction des muscles et, en particulier, du muscle cardiaque. Traditionnellement utilisé pour relever le goût des aliments, le sel possède également des propriétés particulières qui font de lui le garant de la sécurité sanitaire de certains aliments sensibles sur le plan microbiologique, et un ingrédient clé de nombreuses recettes en agissant sur la couleur, la tenue, la texture des produits.
Le sel c’est un exhausteur de goût, dit-on. Sans sel, la nourriture n’a plus la même saveur, n’a plus le même goût, elle semble terne et fade. Le sel désinfecte et purifie aussi. Il était utilisé dans l’Antiquité comme médicament pour soigner. Le sel purifie, le sel conserve également. Nos ancêtres le savaient, avant l’existence du frigo ils mettaient les aliments dans le sel et faisaient des saumures afin de garder l’aliment durant tout l’hiver. Pendant l’Antiquité jusqu’à la révolution, le sel servait aussi d’échange et de monnaie, et c’est du mot « sel » que provient le mot « salaire » qui était la quantité de sel que l’on donnait aux soldats.
Ainsi le sel fait partie de notre vie et c’est donc quelque chose d’extrêmement important.
Le mot sel est aussi présent dans de nombreuses expressions de la langue française. Voici quelques exemples
- Des cheveux poivre et sel : des cheveux grisonnants
- L’addition est salée : la facture est élevée
- Mettre son grain de sel : intervenir dans une discussion
- Cela ne manque pas de sel : c’est intéressant
- Mettre un peu de sel dans sa vie : la pimenter
- Être changé en statue de sel : ne plus bouger, être immobilisé
- Offrir/partager le pain et le sel : offrir/recevoir l’hospitalité
- Faire un pacte de sel : faire un pacte indissoluble
Non seulement le sel a une place importante dans notre vie et langage, mais il suffit souvent que d’une toute petite quantité de sel pour qu’il remplisse bien son rôle.
que signifie : ëtre le sel de la terre
De même, la terre des hommes, la société, a besoin de l’influence de ce sel constitué par la présence des disciples de Jésus, sinon, elle risque la décomposition, la déchéance de ses composantes sociales. Quel grand impact, quelle influence en effet, nous avons en tant que disciples du Christ ressuscité, non seulement auprès de nos compatriotes, mais, aussi auprès des autres peuples du monde entier. Non, parce que nous sommes meilleurs que les autres, mais, parce qu’ayant reçu l’Evangile, message régénérateur et transformateur, nous le vivons et le transmettons autour de nous en tant que sel de la terre.
L’enseignement du Christ, vécu et transmis par l’Eglise, est vital pour la bonne santé de notre monde. Cette réalité se vérifie d’autant plus aujourd’hui, dans nos sociétés occidentales en perte de sens et de repère. En effet, depuis quelques décennies, nos structures familiales et sociales sont de plus en plus mises à mal par les médias, par les penseurs, les décideurs, et les législateurs – ceux qui font les lois. Le rejet progressif des valeurs fondant notre société a eu pour effet sa déstructuration. Il n’est donc pas étonnant d’entendre aujourd’hui parler de “perte de repères” et de ”décomposition du tissu social” !
Le sel, lui, prévient et empêche la décomposition et la corruption en plus d’être utilisé pour assaisonner et conserver les aliments. Il a une saveur forte, mais il conserve ce qui est bon.
Dans l’Ancien Testament, le « sel de l’alliance » devait, selon l’ordonnance divine, être présenté sur toutes les offrandes Lévitiques 2 :13 « 13 Tu mettras du sel sur toutes tes offrandes ; tu ne laisseras point ton offrande manquer de sel, signe de l’alliance de ton Dieu ; sur toutes tes offrandes tu mettras du sel. ». Élément essentiel du système sacrificiel, le sel était répandu sur tout ce qui était apporté en offrande à l’Éternel. On comprend aisément la signification d’une telle ordonnance. La sainteté et la pureté doivent accompagner toute offrande présentée à Dieu. La triade sel-pureté-sainteté apparaît spécifiquement en Exode 30 : 35 où il est question de l’utilisation de l’encens dans le service du tabernacle « Tu feras avec cela un parfum composé selon l’art du parfumeur ; il sera salé, pur et saint. »
Ce principe s’applique également aux disciples de Christ qui se laissent conduire par la puissance de son Esprit. À la manière du sel qui altère la viande et en prévient la décomposition, l’évangile protège l’homme contre la décomposition morale engendrée par le péché.
Tout comme le sel devait figurer dans tous les sacrifices, nous devons à notre tour devenir du sel, par l’action du Saint Esprit, lorsque nous nous offrons en sacrifice vivant à Dieu.
Ainsi, le sel est une image de la force divine, sanctifiante et protectrice, qui doit être manifestée en nous.
Nous ne sommes pas sucre ni miel, mais le sel de la terre. Si, à l’école, au travail, ou à d’autres occasions, nous entendons que l’on se moque des choses de Dieu et que nous reprenons les moqueurs au lieu de rester indifférents, alors nous sommes, pratiquement, le sel de la terre. Et ensuite, notre seule présence exerce une retenue sur les incrédules.
Deux passages de l’Ecriture nous montrent que le « sel » ne doit pas être confondu avec la sévérité, encore moins avec l’agressivité. Le Seigneur dit à ses disciples en Marc 9 : 51« Ayez du sel en vous-mêmes, et soyez en paix entre vous ». Paul écrit aux Colossiens dans le verset Colossiens 4 : 6 « Que votre parole soit toujours dans un esprit de grâce, assaisonnée de sel ». La grâce et la paix ne sont donc pas en opposition avec le sel, au contraire, ils se complètent mutuellement.
La phrase assaisonnée de sel nous est donnée afin de nous faire comprendre que les paroles pleines de grâce doivent produire un effet. Ainsi, notre langage doit avoir un effet purificateur qui écarte la corruption ambiante.
Ephésiens 4 : 29 « Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole malsaine, mais s’il y a lieu, quelque bonne parole qui serve à l’édification nécessaire et communique une grâce à ceux qui l’entendent. »
Qu’est-ce qui sort de notre bouche ? La prière, la proclamation de l’Evangile, les paroles saines, pleines de grâce ? Par la grâce de Dieu, que nos vies soient le parfum de Christ en qui nous avons tout pleinement et en nous soumettant à lui, en nous laissant remplir de son Esprit, que nos lèvres prononcent les bonnes paroles au bon moment pour la bonne personne. C’est de cette manière que la nature nouvelle parle : elle est ainsi sel de la terre.
Le sel est un ingrédient simple et discret, dont on ne se rend pas toujours compte de la grande utilité. Cependant, il agit dans le secret, et avec le temps. Il peut nous sembler vain d’être les seuls dans notre entourage à défendre la volonté et les pensées de notre Seigneur, de nous démarquer des moqueurs et des méchants : ceux qui rejettent Dieu, mais encourageons-nous par ces paroles « Vous êtes le sel de la terre ».
Contrairement au verset suivant, le Seigneur parle ici de la terre. La terre n’est pas la même chose que le monde. Le mot grec peut signifier aussi bien « pays » que « terre ». Dans notre verset, il s’agit de la scène sur laquelle le témoignage de Dieu est rendu. Cela a d’abord été le pays d’Israël, dans lequel les disciples vivaient. Mais cela comprend le vaste domaine du témoignage de Dieu actuelle aux recoins du globe terrestre, ce qui correspond à la sphère du royaume des cieux.
l’avertissement au chretien
« Mais si le sel a perdu sa saveur, avec quoi sera-t-il salé ? Il n’est plus bon à rien qu’à être jeté dehors et à être foulé aux pieds par les hommes ».
En effet, à l’époque, le sel n’était pas aussi pur que celui qui tombe de nos salières. Il comportait une forte proportion de cristaux analogues, par leur aspect, au chlorure de sodium, mais n’en possédant pas la puissance pour prévenir la corruption et assaisonner les aliments.
Quand le sel ainsi composé était mis en contact de l’humidité ou de l’eau, le chlorure de sodium fondait et il ne restait plus que les autres cristaux sans valeur : le sel avait perdu sa saveur. Il était alors répandu par terre. Il est vrai que la qualité du sel peut varier. D’autres minéraux peuvent s’adjoindre au sel qui perd alors ses qualités.
Dans un tel cas, ce sel est inutilisable. Pire, il n’est bon qu’à être jeté dehors. Et il est même nuisible pour le sol. Pour éviter qu’il ne pollue les champs, on le jette sur les chemins. Il est alors piétiné, ce qui n’est pas l’usage noble du sel !
Il n’est pas question ici de savoir si un chrétien régénéré peut perdre ou non son salut. A ce sujet, la parole de Dieu est très claire :
- Jean 3 : 36 « 36 Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. »
- Jean 10 : 28-29 « 28 Je leur donne la vie éternelle ; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main. 29 Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous[b]; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. »
Mais le Seigneur révèle que, bien que nous soyons de fait le sel de la terre, nous pourrions nous trouver dans une situation où notre vie ne reflète plus ce qu’elle devrait être, nous perdons notre saveur, nous ne servons plus au maître, nous n’affectons plus le monde comme nous devrions le faire, notre influence n’est plus à la hauteur du Règne de Dieu. Nous ne préservons plus, nous ne guérissons plus, nous n’apportons plus de saveur, dans le sens que nous n’attirons plus les autres à la puissance de la présence de Dieu en nous.
En déclarant que nous, ses disciples, nous constituons le sel de la terre, le Seigneur Jésus nous délègue par la même occasion une lourde responsabilité. Vous êtes le sel de la terre. Il nous faut conserver notre salinité et veiller à ne pas perdre l’efficacité de nos qualités, l’impact de nos traits de caractère décrites dans les béatitudes. Le sel qui ne remplit plus son rôle ne sert plus à rien. Jésus s’attend à ce que ses disciples gardent leur salinité et exercent une influence constante sur leur entourage et dans la société par leur conduite et leurs paroles.
Il y a des éléments qui peuvent entraîner la perte de la salinité chez le disciple de Christ qui ne remplit plus alors le rôle que Dieu lui a confié.
- Nous pouvons perdre votre salinité si vous revenons sur votre engagement envers Dieu.
- Nous démissionnons car nous nous rendons compte que le prix à payer pour suivre Jésus dépasse ce que nous acceptons de donner.
- Nous pouvons perdre votre salinité si nous cédons à la tentation du péché.
Comment pouvons-nous prétendre être le sel de la terre et vivre en même temps dans le péché ? Lorsque la moralité se dégrade, lorsque le péché prend de plus en plus de place, sans que l’on ne le confesse et l’on s’en détourne, on mêle le sel à du minerai, et bientôt notre vie n’a plus l’utilité intentionnée par Dieu. Le sel ne peut être affadi que par l’ajout d’impureté. Ainsi notre témoignage perdra en intensité, en goût, si des impuretés s’en mêlent …notre vie deviendrait insipide et courrait le risque même d’être la risée de ceux à qui nous avons rendre témoignage de notre foi. Laissons-donc Jésus changer notre cœur, afin de donner à notre caractère cette saveur, cette salinité qui est la sienne !
Ainsi, nous sommes tous le sel de la terre. Mais c’est à chacun de nous de définir si ce sel que nous sommes est plein de saveur, ou s’il a perdu toute sa saveur. C’est à nous de voir si nous allons affecter le monde, ou si nous allons nous faire piétiner par le monde. Si nous allons apporter le changement que ce monde cherche et dont il a besoin, ou si nous allons nous conformer à ce monde.
CONCLUSION
Vous êtes le seul sel de toute la terre. En pensant au pluriel du “c’est vous… “, la concentration et l’efficacité de notre influence, notre témoignage dépend aussi de la qualité de nos relations au sein du corps du Christ. Christ n’a-t-il pas affirmé dans Jean 13 :35” à ceci tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres… ” Une vie salée qui préserve… J’espère que nos vies individuelles, comme notre témoignage collectif reflètent la pureté exemplaire désirée par Christ pour les siens. Qu’il y a suffisamment de sel pour préserver le monde autour de nous !
Mais Christ nous appelle aussi à une démarche plus active que le simple fait d’être là. Au-delà de notre intégrité et de nos qualités individuelles, nous sommes appelés à être proactifs. Christ nous appelle également à briller Mathieu 5 : 14« vous êtes la lumière du monde…que votre lumière luise ainsi devant les hommes », mais nous aborderons cette question lors de notre prochaine étude.
Vous pourrez aussi, après cette prédication, si vous le souhaitez, y mettre votre grain de sel et me dire ce que vous en pensez.