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Préambule

Introduction

Corps de doctrine

Inquiétudes

Résumé

Conclusion

Les annexes de l’article

Christ victime propitiatoire / expiatoire

Livré à Satan

L’Esprit de Balaam

Le péché contre le Saint-Esprit

Le péché qui mène à la mort

Conclusion

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Appendice 1 : christ victime PropITiatoire – expiatoire  

En Hébreux le propitiatoire, ou couvercle, avait pour objet d’écarter, ou couvrir, la colère. Ainsi était le couvercle de l’arche de l’alliance, en or, qui s’interposait entre les tables de la loi et les Chérubins de Dieu qui représentaient Ses jugements. Il devait être aspergé du sang du sacrifice pour remplir son office (Nouveau Dictionnaire Biblique). Dans le Nouveau Testament, c’est Christ qui est la « victime propitiatoire » puisqu’il est le propitiatoire et l’offrande.

Mais il est aussi écrit :

Ce texte de Jean semble s’opposer à celui de Paul qui le précède au regard de l’étendue de l’œuvre du salut.

Or le texte de Jean n’est pas isolé, j’en veux pour preuve une lecture attentive de 1 Timothée 2 :1-6a où le mot « tous » correspond de façon consistante au mot grec «πας» ; mais aussi, et parallèlement, à la lecture de Romains 5 :18 (« Ainsi donc, comme par une seule offense la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice la justification qui donne la vie s’étend à tous les hommes. ») où l’apôtre ne dit pas que ce soit la « justification » qui s’étende à tous les hommes, mais plus précisément la « justification qui donne la vie» comme cela est traduit en raison d’une préposition placée entre « justification » et « vie » et qui se traduit aussi par «en, ou vers ». D’ailleurs la différence entre cette « justification qui donne la vie » et le « salut qui signifie rendu juste », est impliquée par le verset qui suit Romains 5 :19 (« Car, comme par la désobéissance d’un seul homme beaucoup ont été rendus pécheurs, de même par l’obéissance d’un seul beaucoup seront rendus justes.»), où le même emploi du mot beaucoup souligne un parallélisme (récurrent dans toute cette partie) sans désigner au sens strict les mêmes ensembles de personnes….alors que le mot « tous » du verset 18 désigne nécessairement les mêmes personnes !!

Outre Romains 3 :25 (cf. ci-dessus), ces textes coexistent avec Romains 5 : 1…..

Pour les associer on doit dire que le salut par le sang de Christ est accessible à tous, que Jésus-Christ s’est donné en rançon pour tous, mais que le sang de Christ n’engendre le salut que chez ceux qui croient. Ce que Thomas d’Aquin a exprimé selon : « Quoiqu’on puisse dire que la justification en Christ s’applique à tous les hommes quant à la suffisance, cependant elle ne se réalise que pour les seuls fidèles quant à l’efficacité » Tiré du commentaire sur l’épître aux Romains de F. Godet

Cette double perspective est dite par le Seigneur selon Matthieu 20 :28 vs Jean 12 : 32….C’est notre « Neptune », notre (re)découverte d’une réalité théologique profonde, suite à un parcours biblique cherchant à rester le plus près possible des textes, tels que compris.

APPENDICE 2 : LE ” LIVRé à SATAN”

Dans le Nouveau Testament, il est question de « livrer à Satan » à 2 reprises (I Corinthiens 5 :5, 1 Timothée 1 : 20) ; et d’une certaine façon une fois dans l’Ancien Testament. (Job 1,2).

Le texte de Job indique, qu’en tout état de cause, l’action destructrice de Satan sur ceux qui lui sont livrés – ce qui peut vouloir dire toute affection particulièrement invalidante (cf. Job) pouvant mener à la mort – fut, est et sera, toujours sous le contrôle de Dieu (Job 1 :12 ; Job 2 :6, et aussi Luc 22 :31-32), et que donc notre mort physique ne saurait être, dans sa réalisation ultime, le fruit de l’œuvre de Satan seul (cf. Psaumes 139 :16 ; Job 14 :5 ; Psaumes 89 :48a ; Matthieu 10 :29-31 ; Luc 21 :16-18 ; Actes 27 :34).

Voyons maintenant ce qu’est l’objectif poursuivi :

Dans les deux cas ci-dessus le « livré à Satan » est une épreuve ayant pour objet de redresser. Mais à qui s’adresse-t-il ? Dans le premier cas la réponse est explicite, l’homme en question est sauvé et destiné à le rester. Mais c’est vrai aussi du cas de Job (Job 42 :5-6), et aussi de celui de Paul qui, sans être livré, est souffleté par un ange de Satan (2 Cor 12 :7). Ainsi donc dans trois des quatre situations considérées il est clair que ceux qui sont « livrés » le sont pour apprendre quelque chose de Dieu, et ce dans le cadre du salut. Ce dernier n’est pas remis en cause.

Dans le cas d’ Hyménée et d’Alexandre rien n’est explicitement dit, mais, poussant l’analogie, j’ai tendance à penser qu’il en est de même pour eux, d’autant plus que l’on voit mal pourquoi on livrerait à Satan quelqu’un qui lui appartiendrait déjà, et ce pour qu’il cesse de blasphémer Dieu !

De toute façon rien ici n’implique une perte de salut.

APPENDICE 3 : l’ESPRIT DE BALAAM

J’aimerais dire quelques mots d’un personnage, souvent oublié, mais pourtant bien présent dans les écritures, au moins dans son esprit ou sa doctrine, je veux parler de Balaam. On pense qu’il n’est question de lui que dans le livre des Nombres, mais il n’en est rien, puisque son nom apparaît trois fois dans le Nouveau Testament : 2 Pierre 2 :15 ; Jude 11 ; Apocalypse 2 :14.

Balaam était un « prophète-mercenaire », un devin, pratiquant l’occultisme (Nombres 23 :23 ; 24 :2), et, comme tout mercenaire il en vivait !! Bien qu’il fût outrecuidant (« Cette nuit Dieu viendra m’informer sur ce que j’aurai à vous dire » Nombres 22 :8) jamais il ne put s’opposer à la parole de bénédiction que Dieu mit dans sa bouche pour Israël, quoiqu’il en fût tenté en raison de la rémunération qu’il aurait obtenue de la part de Balak, roi de Moab, en contrepartie d’une malédiction. Mais cette rémunération, finalement, il la reçut en amenant Israël à pécher devant l’Eternel, le plaçant de facto sous la Justice de Dieu (Nombres 25 :1-5 et Nombres 31 :14-16), et obtenant ainsi la malédiction demandée par Balak. Balaam eut une fin brutale (Nombres 31 :8).

C’est l’esprit du diable au jardin d’Eden, lequel, ne pouvant détruire l’œuvre de Dieu, a poussé l’homme au péché pour qu’il se mette lui-même sous la malédiction de Dieu.

APPENDICE 4 : LE PeCHER CONTRE LE SAINT ESPRIT

Le péché contre le St-Esprit fait partie des doctrines souvent mal maîtrisées, donc mal appliquées. A son propos il faut donc s’attacher à le définir, à en mesurer la gravité, et à identifier ceux qui peuvent tomber sous son jugement.

Au point où nous en sommes, je vais laisser mon lecteur répondre à ces questions, et ce à titre d’exercice « théologique ». Toutefois je ne vais pas l’abandonner, mais lui donner un ensemble de versets qui doivent le conduire sur la bonne voie ; et donc je lui propose de lire :

Versus :

« Au moment où il sortait de l’eau, il vit les cieux s’ouvrir, et l’Esprit descendre sur lui comme une colombe. Et une voix fit entendre des cieux ces paroles : Tu es mon Fils bien-aimé, en toi j’ai mis toute mon affection.Aussitôt, l’Esprit poussa Jésus dans le désert » Marc 1 :10-12 ;

« Si nous recevons le témoignage des hommes, le témoignage de Dieu est plus grand ; car le témoignage de Dieu consiste en ce qu’il a rendu témoignage à son Fils.Celui qui croit au Fils de Dieu a ce témoignage en lui-même ; celui qui ne croit pas Dieu le fait menteur, puisqu’il ne croit pas au témoignage que Dieu a rendu à son Fils. Et voici ce témoignage, c’est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils.Celui qui à le Fils a la vie ; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie.Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. » 1 Jean 5 :9-13

« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » Jean 3 :16

Mais face à l’ignorance la miséricorde de Dieu est sans limite (I Timothé 1 :12-17)

« L’angoisse que l’on peut ressentir par rapport au péché montre que l’on n’a pas atteint le stade ultime de l’impénitence car ce sont seulement ceux qui l’atteignent qui ne peuvent être amenés à la repentance (Hebreux 6 :6) ; or l’angoisse devant le péché commis est justement le premier pas vers la repentance » Pr. J.-M. Nicole

Comme je l’ai dit plus haut, je pense que Judas – le fils de perdition – est un exemple de ceux qui ont péché ou pêchent contre le St-Esprit.

APPENDICE 5 : le péché qui mène à la mort – 1jeaN 5:16

Je m’intéresse ici au « péché qui mène à la mort » :

Pour comprendre ce verset 16 de 1 Jean 5, il est nécessaire de le situer dans son contexte, c’est pourquoi je l’ai rappelé ici. Et avant de commencer il faut se demander de quelle mort il s’agit, et qui sont les personnes concernées. Au regard de cette dernière question il me parait clair que le texte dit qu’il s’agit de frères, donc de gens qui sont « des nôtres » (1 Jean 2 :19).

D’un autre coté s’il s’agit de mort éternelle, la vie à mettre en correspondance est la vie éternelle. On se trouverait alors dans une situation où un frère pourrait, pour un autre qui pêcherait de façon non extrême (à définir), demander à Dieu une « vie éternelle » qu’il a déjà (cf. v. 16) !

En conclusion, les personnes concernées sont des frères, et la mort dont il s’agit est la mort physique.

Il me semble que trois situations correspondent à ce qui est l’objet du verset ci-dessus :

en effet dans ces trois cas, il y a mort physique (violente ou en sursis ou bien maladie) dans un contexte chrétien.

Notons que dans ce cas il est clair que la vie de Saphira n’a pas été demandée à Dieu par les frères (cf. 1 Jean 5 :16c), et que l’apôtre Jean, auteur des versets à l’examen, était présent !!!

Pour finir sur ce cas j’aimerais préciser que s’il n’avait pas fait partie de l’assemblée, Pierre aurait dit, Ananias « je n’ai que faire de ton argent » ; mais il lui a fait un reproche qui n’aurait eu aucun sens pour lui s’il avait été païen. Ceci est encore plus vrai pour Saphira.

Les trois situations précédentes se caractérisent par un comportement devant et dans l’église (1 Corinthiens 5 :1 ; 1 Corinthiens 11 : 21, 28-30 ; Actes 5 :1-11) honteux et sérieusement réprouvé par celui qui en est le Chef, le conduisant à un châtiment public. Etant appelés à être saints, à Son image (1 Pierre 1 :16), ces gens ont au contraire offensé publiquement l’auteur même de leur salut. Par une mort physique soudaine et impressionnante, le Seigneur établit dans son église une sainte « crainte de Dieu » (Actes 5 :5), et ce tout en rappelant que l’objet même de cette vie sous le regard de Christ, comme de la suivante, est la célébration de la gloire de Sa grâce (Ephésiens 1 :6).

Ceci participe à la définition du « péché qui mène à la mort ».

En conclusion de cette note, je citerai encore I Corinthiens 11 :31 : « Si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés. Mais quand nous sommes jugés, nous sommes châtiés par le Seigneur, afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde . »

APPENDICE 6 : CAS PARTICULIERS

On peut ici considérer un certain nombre d’autres personnages bibliques et chercher à analyser, autant que faire se peut, ce que fut leur destin au regard des textes qui les concernent. On a :

Au regard de ceux qui s’éloignent, et au risque de me répéter, il est essentiel de se rappeler toujours cette parole de l’apôtre « Le Seigneur connaît ceux qui lui appartiennent » 2 Timothée 2 :19.

Dans ce qui précède je ne distingue rien qui puisse être plaidé par les avocats de la « perte du salut ».

APPENDICE 7 : REFUTATIONS de l’hypothétique effacement d’un nom du livre de VIE de l’agneau

Si un nom est effacé, il doit nécessairement être ôté de la main du berger. Or il dit :

« Mes brebis entendent ma voix ; je les connais, et elles me suivent… nul ne les arrachera de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et nul ne peut les arracher de la main de mon Père. Moi et le Père nous sommes un. » Jean 10 :27-30

Ce « nul » est en d’autres circonstances aussi traduit par « rien ».

On peut aussi voir les choses en arguant que l’Eternel (YHWH – Celui qui « est » et qui « sera » (Exodes 3 :14) ; « le Tout-Puissant » (Apocalypse 4 :8) étant « immuable » (Malachie 3 :6 ; Hébreux 13 :8 ; Jacques 1 :17), on le voit mal écrire un nom avant la fondation du monde…pour l’effacer ensuite durant la vie de son porteur !

Et l’appel dépend de la volonté (Romains 9 :11) d’un Dieu qui ne saurait s’en repentir (Nombres 23 :19 ; Psaumes 33 :11 ; Esaïe 46 :9-10 ; Romains 11 :29), ni se renier (2 Timothée 2 :13).

Et puis un nom ne peut être effacé en raison du « parcours de Romains 8 » :

« Ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » Romains 8 : 30

Finalement on a un argument, peut-être moins fort, mais néanmoins bien présent en Apocalypse 3 :5 où il est dit :

« Celui qui vaincra sera revêtu de vêtements blancs (fait contraste avec ceux qui ont souillé leur vêtement v. 4) » ; et Christ ajoute « je n’effacerai certainement pas ou jamais (double négation en grec) son nom du livre de vie (fait contraste avec le registre de l’église de Sardes en état de mort spirituelle v. 1), et je confesserai son nom devant mon père et devant ses anges ».

Cette dernière référence (Matthieu 10 :32 ; Luc 12 :8) ancre solidement le nom de celui qui est sauvé dans le livre de vie de l’agneau, d’autant plus qu’on peut penser qu’il fait partie du « reste tout près de mourir » évoqué au v .2,… ce qui renforce encore la perfection du salut en Christ.