Navigation rapide entre les articles de la série

Préambule

Introduction

Corps de doctrine

Inquiétudes

Résumé

Conclusion

Les annexes de l’article

Christ victime propitiatoire / expiatoire

Livré à Satan

L’Esprit de Balaam

Le péché contre le Saint-Esprit

Le péché qui mène à la mort

Cas particuliers

Le livre de vie

__CONFIG_colors_palette__{“active_palette”:0,”config”:{“colors”:{“62a5f”:{“name”:”Main Accent”,”parent”:-1}},”gradients”:[]},”palettes”:[{“name”:”Default Palette”,”value”:{“colors”:{“62a5f”:{“val”:”var(–tcb-skin-color-0)”}},”gradients”:[]},”original”:{“colors”:{“62a5f”:{“val”:”rgb(19, 114, 211)”,”hsl”:{“h”:210,”s”:0.83,”l”:0.45}}},”gradients”:[]}}]}__CONFIG_colors_palette__ Télécharger l’ensemble au format PDFEn Cliquant ici

Les brebis, les enfants, les fils et la vie éternelle

Par ailleurs si on est né de Dieu comment peut-on être rejeté par celui qui ne se repent ni de ses dons ni de son appel, par celui qui ne peut se renier lui-même ? (Romains 11 :29 ; 2 Timothée 2 :13b)

Notez maintenant qu’avant de nous révéler que nous sommes enfants de Dieu, l’Esprit lui-même sait que nous le sommes :

Le grec Koinonos, traduit ici par « être participant de la nature divine » est rendu ailleurs (Hébreux 10 :33) par « être solidaire. ». Cette solidarité qui est aussi exprimée en 1 Corinthiens 6 :17 nous empêche de connaître le rejet éternel, c’est ce qui est avéré de façon complémentaire 1 Jean 3 :9.

Quiconque est né de nouveau à la vie éternelle, une vie qui, étant éternelle, ne peut se « fracasser » dans la mort…. et même la mort éternelle !!! Ainsi :

Dans ce verset le mot foi se réfère à sa définition en Galates 3 :6-7, où il a le sens « de croire c.a.d. de mettre sa confiance en l’Eternel » (Genèse 15 :6)

En parlant ainsi le Seigneur exclut les pensées que certains pourraient avoir : « et si le Diable venait arracher une brebis de la main du Fils ? », et celles d’autres « et si le Père lui-même… ?». Notons qu’en fermant ainsi la porte au Diable, le Seigneur lui interdit la réédition du rapt du jardin d’Eden. Les brebis ne sauraient s’extraire elles-mêmes de la main du berger car il est écrit « Même si je marche dans la vallée de l’ombre de mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ta houlette et ton bâton, voilà mon réconfort. » (Psaume 23). La houlette est, elle aussi, un bâton mais cette fois muni d’une extrémité permettant de jeter des mottes de terre ou des pierres aux moutons qui s’égarent, pour les faire revenir.

Et il est écrit :

Et finalement :

Election dès la fondation du monde et salut

Les versets Apocalypse 13 :8, Apocalypse 17 :8 et Apocalypse 20 :12 ci-dessous mis ensemble, disent que ceux dont le nom n’est pas écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie de l’agneau sont perdus. Apocalypse 21 :27 ci-dessous dit que ceux qui sont écrits dans le livre de vie de l’agneau sont sauvés, et seulement ceux-là. A eux seuls ils assurent de la sécurité du salut…Si bien-sûr on exclut qu’un nom puisse être effacé du livre de vie de l’agneau, ce qui peut être assurément montré, cf. Appendice VII ci-dessous « Réfutations… » :

Le parcours de Romains 8 : appelés – justifiés – glorifiés

Ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés

Précisons que le mot « prédestinés » – proorizo – est tiré de orizô, duquel nous tenons le mot français « horizon », qui désigne les confins de la terre que nous pouvons voir d’un point d’observation donné. L’idée fondamentale derrière le terme grec proorizo se rapporte au fait de fixer des frontières ou des limites et ce, par avance, ce qui est indiqué par le préfixe « pro » (penser à proactif= quelqu’un qui anticipe sur l’action à mener).

Précisons aussi qu’entre « ceux qu’il a justifiés » et « ceux qu’il a glorifiés » il n’y a pas de place pour la perte de qui que ce soit : tous ceux qu’il a justifiés tous ceux-là sont glorifiés donc sauvés. Il n’y a pas de « perte en ligne » !

Romains 8 :28-30 « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l’image de son Fils, afin que son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères. Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés »

Romains 8 :28-30 (suite) « et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés … »

et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. »

Assurance de la protection divine

Ce « par » de « par la foi » est une préposition qui montre le canal d’une action :

Dieu nous garde par sa puissance en la rendant opérante à travers la foi qu’il nous a donnée (suscitée).

Et aucune intercession du Fils ne peut rester inexaucée :

Scellés du Saint-Esprit signifie marqués du sceau du St-Esprit.

Notre ambition : Etre esclave (doulos) de Christ et protégé par Lui pour l’éternité

et il est écrit :

Mais Dieu nous regarde comme ses enfants

Indications lexicales 

« CROIRE »

dans son premier sens signifie tenir pour vrai, Ce mot recouvre aussi obéissance et confiance, c’est l’attitude naturelle des enfants à l’endroit de leurs parents.

Ainsi le verbe croire figurant dans Jean 3 :16, « quiconque croit en lui ne périsse pas… », porte en lui tenir pour vrai toutce que dit le Seigneur mettre sa totale confiance en lui et en son œuvre magistrale à la croix, se soumettre.

Nous devons donc tenir pour vraies les déclarations du Seigneur ci-dessus, en particulier :

« car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé.Or, la volonté de celui qui m’a envoyé, c’est que je ne perde rien de tout ce qu’il m’a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour.La volonté de mon Père, c’est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour…Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire; et je le ressusciterai au dernier jour. » Jean 6 :38-40 / 44

« Mes brebis entendent ma voix; je les connais, et elles me suivent.Je leur donne la vie éternelle; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main.Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. Moi et le Père nous sommes un. » Jean 10 :27-30 ;

et malheureusement

« Mais vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis. » Jean 10 :26 ,

et avoir un comportement de petit enfant devant son œuvre magistrale :

« Et Jésus les appela et dit : Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas ; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent. Je vous le dis en vérité, quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant n’y entrera point. » Luc 18 :16-17

« CONNAÎTRE »

sous-tend communion confiance, intimité, lien indéfectible (voir ci-dessous, mais aussi Mat 7 :23)

« Je suis le bon berger. Je connais mes brebis, et elles me connaissent, comme le Père me connaît et comme je connais le Père » Jean 10 :13b-15a

L’extraordinaire puissance du verset ci-dessus réside dans l’usage de l’adverbe « comme » qui installe un parallélisme qui s’oppose énergiquement à l’évocation même de la « perte du salut ».

 « Mes brebis entendent ma voix ; je les connais, et elles me suivent. » (les versets 26 et 27 de Jean 10 permettent d’installer un éclairage mutuel entre « croire » et « suivre »)

Pour conclure laissez-moi dire comment une amie de la région parisienne parle de son salut :

« Quelle bonne nouvelle : j’ai perdu mon statut d’ici-bas car je suis devenue citoyenne des cieux ! En effet si nous avons perdu notre statut d’hommes et de femmes « en Adam » par la nouvelle naissance, nous possédons la vie éternelle (Jean.3 :16), quelle merveille ! (Romains 5 :8 à 11). Quel soulagement ! Dieu nous a justifiés et promis de ne plus se souvenir de nos péchés qu’Il a jetés au fond de la mer ; impossible donc de les récupérer (Hébreux 10 :17 et 18 et Michée 7 :18 à 20). Nous sommes à présent vivants pour Dieu en Christ et devenus une même plante avec Lui (Romains 6: 5 , 11) – Ressuscités et assis avec Lui dans les lieux célestes (Ephésiens 2 :6). Désormais c’est Christ qui vit en nous (Galates 2 :20).

Quel céleste repos ! » (J.F.)